Tatil Kitabi (2008) |   | film précédent |
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| Synopsis | | Ali, dix ans, vit dans une petite ville de province sur la côte méditerranéenne de la Turquie. Élève studieux, il se fait une joie de ce qu'il va découvrir dans le cahier de vacances que l'instituteur donne aux élèves à la fin de l'année scolaire mais il se le fait voler par un autre élève plus âgé. Ce qu'il découvrira alors en l'espace d'un été sera une véritable leçon de vie basée sur sa propre expérience. |
| | Ce que j'en dis ! | Pendant mon voyage à Istanbul (une ville extraordinaire soit dit en passant), je me suis évidemment intéressé au cinéma turc. J'ai donc demandé conseil à des vendeurs et ramené chez moi quelques dvd. J'avais deux impératifs : " a very good turkish movie " (je ne parle pas le turc) et " with french subtitles ", la zone 2 étant la même qu'en France.
Le cinéma turc est comme les autres, il donne dans tous les styles : dramatique, action, comédie, horreur... Dans le style dramatique, voici donc Tatil Kitabi, un film à petit budget mais non dénué de grandes qualités : premier et malheureusement avant dernier opus du réalisateur Seyfi Teoman décédé en mai 2012 dans un accident de moto à l'âge de 34 ans...
Tatil Kitabi se présente comme la chronique d'une famille modeste turque habitant Silifke, une petite ville rurale proche de la Méditerranée. L'histoire simple d'une famille avec ses joies et ses peines, avec des évènements qui paraissent infimes et qui pourtant sont si importants aux yeux des personnages. Les thèmes abordés avec beaucoup de justesse sont nombreux : les blessures secrètes de l'enfance, la difficulté de communiquer pour les différents membres de la famille, la perte d'un être cher, l'impossibilité de quitter sa terre natale pour étudier à la grande ville...
La mise en scène est volontairement épurée mais le film est relativement bien construit et la chronologie est parfaitement restituée. Pas d'effets spéciaux, pas de décors spécialement conçus pour le film et pas de musique (même pas dans le générique) : pourtant, le film fonctionne. À notre époque où la moindre production française coûte parfois des millions d'euros, Seyfi Teoman nous prouve que l'on peut faire du vrai cinéma avec peu de moyens mais avec beaucoup d'imagination et de savoir-faire.
JLS - 01/01/2013 | |
| | | | | | Acteurs | | Taner Birsel, Ayten Tökün, Osman Inan ... |
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