Le Pacte des loups (2001) |   | film précédent |
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|  Synopsis | 1765. Le chevalier Grégoire de Fronsac, naturaliste au jardin du Roi, est envoyé en Gévaudan pour brosser le portrait de la Bête du Gévaudan. Il est accompagné de Mani, son ami et frère de sang Indien, rencontré en Nouvelle-France. Au cours de sa traque, Fronsac se heurte au conformisme d'une noblesse locale qui semble avoir de troublantes affinités avec le monstre qui massacre les paysans... |
| |  Ce que j'en dis ! | Curieux et habile mélange de genres - évocation historique, film de cape et d'épée, western, arts martiaux et fantastique -, Le Pacte des loups sait convaincre et se faire apprécier. D'abord grâce à son casting de choix composé de jeunes comédiens de l'époque et de valeurs sûres du cinéma français, tout ce joli monde s'exprimant dans un français souvent élégant. Ensuite parce que ses scènes de combat bien filmées et remarquablement mises en scène n'ont rien à envier aux Matrix, Le Pacte des loups étant sans doute le premier film à utiliser, après Matrix, la fameuse technique du « bullet time ». Encore parce que le film est très beau visuellement et parce qu'il se dégage de certaines scènes une atmosphère envoûtante proche du surréalisme. Et puis parce que son scénario qui de prime abord paraît farfelu ne l'est finalement pas tant que ça puisqu'il respecte d'assez près la vérité historique.
Après, il y a les défauts : l'interprétation parfois un peu trop théâtrale de certains comédiens, le choix de Samuel Le Bihan pour le rôle principal n'était peut-être pas le meilleur, certaines scènes un peu « too much » manquant de crédibilité et des effets spéciaux souvent limite - pourtant assurés par la célèbre société Jim Henson's Creature Shop - délivrant une bête vraiment pas terrible.
Ce n'est pas grave, Le Pacte des loups est quand même une réussite - incomplète mais une réussite quand même - et Christophe Gans a su réaliser un très bon blockbuster qui montre aux Américains que les Français peuvent faire aussi bien qu'eux.
JLS - 10/06/2018 | |
| Le mystère de la Bête du Gévaudan et des meurtres qu'elle a perpétrés entre 1764 et 1767 plane encore aujourd'hui. De nombreuses hypothèses ont été émises par des historiens, une des plus répandues étant celle d'un animal d'une taille hors norme, indéfini, dressé pour tuer par le comte de Morangiès, ancien officier à la réputation douteuse, avec l'aide d'Antoine Chastel, un garde-chasse.
La Bête aurait été tuée par un paysan, Jean Chastel, qui n'était autre que le père du garde-chasse Antoine Chastel. Chastel père aurait tué la Bête qui curieusement attendait que le chasseur la mette en joue, comme par familiarité. Après cet événement, plus aucune attaque n'a été recensée dans le Gévaudan, région aujourd'hui connue son le nom du département de la Lozère. Une sombre histoire... de loups ? |
|  | Gravure allemande au moment des événements |
| D'autres bêtes encore plus férocesLa Bête de Touraine ou Bête de Benais , désignant un ou plusieurs animaux anthropophages, sans doute un ou plusieurs loups, fit plus de 130 victimes entre 1693 et 1694. Au sud de Versailles et de Rambouillet, entre 1677 et 1683, un ou plusieurs animaux tuèrent plus de 190 personnes. La Bête d'Orléans, certainement un gigantesque loup, fit de nombreuses victimes entre 1690 et 1692. Citons aussi la Bête d'Évreux, de l'Auxerrois, du Vivarais ou du Cézallier. De sombres histoires de loups...
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|  | La Bête d'Orléans, gravure d'époque |
|  | |  Acteurs | Samuel Le Bihan, Mark Dacascos, Emilie Dequenne, Vincent Cassel, Monica Belluci, Jérémie Rénier, Jean Yanne, Jean-François Stévenin, Jacques Perrin, Bernard Farcy ... |
|  Réalisateur | Christophe Gans |
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