Grâce à Dieu (2018) |   | film précédent |
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|  Synopsis | Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d'enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu'ils ont subi. Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne... |
| |  Ce que j'en dis ! | Rien à reprocher à ce film si ce n'est son aspect un peu trop typé « documentaire » et encore, à bien y réfléchir, cet aspect « envoie » du vrai, du vécu et une dimension politique bien mise en valeur. Pour le reste, tout est bon : la narration, la qualité du casting, l'interprétation (en particulier celle de Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud), la mise en scène et le fort pouvoir dénonciateur qui en ressort. François Ozon a fouillé le dossier de l'affaire Barbarin avec une précision exemplaire, son film est une vraie réussite.
On peut alors retenir deux choses importantes. 1/ Une victime ne doit jamais hésiter à parler, prescription ou non-prescription, même si c'est toujours difficile et malgré les pressions qui surgissent de toutes parts (famille, institutions, société…) 2/ L'Église est une forteresse imprenable, sera-t-il possible un jour de juger et de condamner en corrélation juste et sérieuse, avec les actes qu'ils ont commis, les prêtres coupables de pédophilie ? « La parole libérée » est la première étape, le chemin est encore long…
JLS - 29/08/2019 | |
| | Une sortie au cinéma difficile Avant la sortie en salle prévue le 20 février 2019, François Ozon est assigné en référé deux fois car la défense veut obtenir le report de la sortie du film ou le retrait de la bande sonore des noms de Régine Maire et Bernard Preynat en raison de la protection de la vie privée pour la première et de la présomption d'innocence pour le second. François Ozon se défend d'avoir établi un portrait à charge contre Régine Maire et estime que son film « n'invente ni ne dit rien qui n'ait déjà été porté à la connaissance du public par la presse, les livres ou les documentaires consacrés déjà à cette affaire ». Le 18 février 2019, le tribunal de grande instance de Paris se prononce pour la sortie du film à la date initialement prévue, en relevant que le procès de Bernard Preynat n'est ni fixé ni prévu à une date proche et qu'un report « pourrait à l'évidence conduire, compte tenu des divers recours possibles, à ne permettre la sortie du film que dans plusieurs années » dans des conditions qui « porteraient atteinte à la liberté d'expression et de création » et « créeraient des conditions d'exploitation économiques insupportables ». La demande de Bernard Preynat de suspension de l'exploitation du film est rejetée par la cour d'appel de Paris en juin 2019. Par ailleurs, le recours de Régine Maire, qui souhaitait que son nom soit retiré du film, est rejeté par le tribunal de grande instance de Lyon mardi 19 février 2019.source Wikipédia |
|  | |  Acteurs | Melvil Poupaud, Denis Ménochet, Swann Arlaud, Éric Caravaca, François Marthouret, Bernard Verley, Josiane Balasko, Martine Erhel, Hélène Vincent, Frédéric Pierrot |
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