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Eddie the Eagle (2016)

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Synopsis

Michael « Eddie » Edwards n'a jamais été sportif. Il rêve cependant depuis l'enfance de participer aux Jeux olympiques. Au fil du temps, son envie et sa volonté demeurent intactes, malgré son niveau sportif, le manque de soutien et les diverses moqueries qui n'ont jamais entamé sa volonté. À la surprise de beaucoup, Eddie parvient à participer à l'épreuve de saut à ski aux Jeux olympiques d'hiver de 1988 à Calgary. Avec l'aide de Bronson Peary, un entraîneur aussi atypique que lui, Eddie va marquer les esprits à sa façon.

Ce que j'en dis !

Le plus étonnant dans cette histoire est qu'Eddie the Eagle (de son vrai nom Michael Edwards) a réellement accompli ces exploits lors des J.O de Calgary en 1988, faisant preuve d'une détermination exemplaire. Comme c'est souvent le cas dans ce genre d'adaptation cinématographique, le scénario prend des libertés par rapport à la véritable histoire de Michael Edwards. Mais ce n'est pas grave, le film fonctionne à merveille, il est à la fois drôle et émouvant, on ne s'ennuie pas une minute.
D'ailleurs, Michael Edwards, époustouflé après avoir vu le film pour la première fois, a reconnu le travail incroyable des producteurs et du réalisateur pour délivrer un film qui garde le cœur et l'esprit de son histoire. Rappelons que Michael Edwards, sceptique avant la sortie d'Eddie the Eagle, avait déclaré à la BBC que le film de Dexter Fletcher serait à 90 % non conforme à la réalité. Comme quoi, on peut changer d'avis.
Taron Egerton qui interprète Eddie est incroyable de vérité, il est carrément dans la peau de son personnage (en le voyant, Michael Edwards a cru faire un bond de 28 ans en arrière.)
Pour terminer, la B.O très typée eighties est excellente et colle parfaitement au film. Certains artistes de l'époque ont même composé des chansons spécialement pour l'occasion.

Du rire et des larmes, voici un excellent film qui met du baume au cœur. Un film qui rappelle bien entendu le Rasta Rockett de 1993 qui lui aussi s'inspirait de faits réels, et qui racontait une histoire qui se déroulait pendant les J.O de... Calgary.

JLS - 21/08/2016

« L'important c'est de participer ». S'il est un athlète qui a su faire honneur à ce célèbre adage, il s'agit bien de Michael Edwards. Contrairement aux idées reçues, « L'important c'est de participer » n'est pas l'invention de Pierre de Coubertin, le grand artisan des Jeux olympiques modernes. Celui-ci a dit en 1908 : « L'essentiel n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu ». Mais quelques jours auparavant, un certain Ethelbert Talbot, évêque de l'état de Pennsylvanie, prêchait en effet : « L'important dans ces olympiades, c'est moins d'y gagner que d'y prendre part » à l'occasion de la messe olympique des premiers Jeux de Londres. Qui est donc l'auteur de l'adage « L'important c'est de participer » ? Personne !

la bande son

En haut : Taron Egerton - En bas à gauche : Taron Egerton dans le rôle d'Eddie - En bas à droite : Michael Edwards, le vrai Eddie

Après le phénomène d'Eddie l'aigle, en 1990, le Comité international olympique (CIO) établit ce qui restera connu comme la règle "Eddie l'aigle" pour limiter le nombre d'athlètes amateurs aux Jeux. Elle demande ainsi que les athlètes olympiques participent à des compétitions internationales et se placent dans les meilleurs 30 % ou dans les 50 meilleurs.

Edwards n'arrive pas à se qualifier pour les Jeux olympiques d'hiver de 1992 à Albertville (France) ni pour ceux de 1994 à Lillehammer (Norvège). Il obtient un contrat de sponsoring avec Eagle Airlines, une petite compagnie aérienne britannique, pour financer sa préparation pour les Jeux olympiques d'hiver de 1998 à Nagano (Japon) mais il ne parvient pas à se qualifier.

Le 13 février 2008, Edwards retourne à Calgary pour participer à la célébration des 20 ans des Jeux. Pendant cette visite, il mène des skieurs sur les pistes en tenant une torche olympique.

Edwards est choisi pour porter la torche olympique des Jeux Olympiques d'hiver de 2010.

source Wikipédia