Oh My God ! (2011) |   | film précédent |
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|  Synopsis | Dans l'Angleterre Victorienne, Mortimer Granville, jeune et séduisant médecin entre au service du Dr. Dalrymple, spécialiste de l'hystérie féminine. Le traitement préconisé est simple mais d'une redoutable efficacité : donner du plaisir pour soulager les troubles ! Le docteur Mortimer y met toute sa ferveur mais bientôt une vilaine crampe à la main l'empêche de pratiquer… Avec la complicité de son meilleur ami, un passionné de nouvelles technologies, il met au point un objet révolutionnaire : le premier vibromasseur… |
| |  Ce que j'en dis ! | Voilà un film intéressant qui mêle habilement comédie et romance. Mais ce n'est pas tout... En effet, Oh My God ! est aussi instructif car on apprend comment et pourquoi a été inventé le vibromasseur et le film en dit long, et de manière très intéressante, sur la condition de la femme en Angleterre à la fin du 19ème siècle et sur cette soi-disant "hystérie féminine". Le tout est servi dans une ambiance très british par de savoureux dialogues, une reconstitution d'époque très soignée et des acteurs excellents. Oh My God ! est le premier film de la réalisatrice Tanya Wexler. Pour un coup d'essai, il est largement réussi : on attend le prochain. Même si on n'a pas affaire à un chef d'œuvre, Oh My God ! reste un film original, qui laisse un très bon souvenir ; il serait bête de passer à côté...
JLS - 13/02/2013 JLS - 06/08/2014 | |
| Le docteur Mortimer Granville (Hugh Dancy) et Edmund St John-Smythe (Rupert Everett) ont réellement existé. Au XIXe siècle, dans différentes sociétés (autrichienne, anglaise, européenne) les médecins observent notamment dans la bourgeoisie, des femmes qui présentent des symptômes de nervosité, d'irritabilité, d'insomnies, de sécrétions vaginales excessives et diagnostiquent l'« Hystérie ». Étymologiquement, le mot « hystérie » vient de « utérus ». Le traitement administré à ces malheureuses est particulièrement inhumain : enfermement, hospitalisation qui pouvait aller jusqu'à l'ablation de l'utérus. Dans la société viennoise du début XXe siècle, le médecin Sigmund Freud, après avoir fait ses premiers pas sur l'étude de l'hystérie avec Jean-Martin Charcot à la Salpétrière (Paris), est convaincu qu'il faut atteindre la catharsis, c'est à dire de retrouver « l'événement traumatique » enfoui dans l'inconscient des femmes hystériques pour parvenir à la résolution de leur mal-être. Il va donc les psychanalyser, c'est à dire leur tenir un discours régressif sur leur pathologie en voulant systématiquement en trouver l'origine dans leur passé, souvent dans la petite enfance. Dans le même temps, en Angleterre, le docteur Joseph Mortimer Granville, ne va pas envisager l'approche freudienne (faute de la connaître) et aura un regard différent sur ces femmes en leur stimulant manuellement le vagin dans son cabinet. Il les fait ainsi parvenir pour certaines à l'orgasme et les libère ainsi d'un manque devenu tension trop excessive à l'origine de leur déséquilibre psychologique, caractériel que représente l'hystérie. Mais ses mains n'y tenant plus (crampes excessives qui l'amenaient à recourir à des bains de glaces et à des exercices de pression d'une balle caoutchouc pour se soulager), c'est à partir de 1883 qu'il va inventer avec son ami Edmund St. John-Smythe le premier vibromasseur pour soulager toutes ces femmes en manque de stimulations vaginales. source WIKIPÉDIA |
| L'Association américaine de psychiatrie n'a retiré l'hystérie de sa liste de maladies qu'en 1952. Le vibromasseur pouvait alors passer de l'état d'outil médical à celui de jouet sexuel. Avec les inventions des machines à vapeur et de l'électricité, le vibromasseur tel qu'on pourrait plus ou moins le concevoir aujourd'hui aura ainsi connu pas loin de 100 ans d'existence en milieu médical avant de flotter innocemment dans le bain... source LE HUFFINGTON POST |
|  | | | |  Acteurs | Maggie Gyllenhaal, Hugh Dancy, Jonathan Pryce ... |
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