Mr. Smith au Sénat (1939) |   | film précédent |
|  |   | film suivant |
| |
|  Synopsis | Jefferson Smith est très aimé des Boys Rangers, un club de jeunes garçons qu'il dirige. Cet homme populaire et naïf est une affaire pour le gouverneur Hopper et son chef politique Jim Taylor, qui en font un sénateur idéal pour couvrir leurs sombres histoires. Mr. Smith devient alors vite la risée du Congrès et est, malgré lui, compromis dans une affaire louche. Après un moment de découragement et grâce à sa secrétaire, il prend la parole au Sénat et la garde vingt-trois heures durant... |
| |  Ce que j'en dis ! | Sur le ton de la comédie - enfin surtout en 1ère partie -, Frank Capra faisait en 1939 son film politique pour dénoncer les pratiques douteuses des sénateurs américains de l'époque - ça pourrait sûrement être valable aujourd'hui d'ailleurs... - avec corruptions et malversations en tout genre et acoquinage avec certains journalistes charognards prêts à tout pour remplir la une de leurs journaux. Bien entendu, dans la réalité, il ne serait pas pensable qu'un tel David (Mr. Smith) puisse terrasser Goliath (le Sénat) ainsi mais ça ne fait rien car Capra a eu le courage de réaliser un tel brûlot et c'est tant mieux. Il faut quand même préciser qu'à sa sortie en salles, le film avait fait scandale auprès de la presse et du milieu politique américain, preuve que le réalisateur avait atteint son but et que toute vérité n'est pas bonne à entendre...
Ne nous attardons pas sur le côté patriotique un peu exacerbé de l'ensemble mais saluons plutôt l'excellente prestation de James Stewart dans un de ses meilleurs rôles et de tous les comédiens et comédiennes - des pointures de l'époque - qui l'entourent et qui aujourd'hui sont tous disparus. Ils voulaient mettre en place un sénateur naïf et benêt pour étouffer leurs combines mais ils sont tombés sur un os car Mr. Smith était en réalité un idéaliste, et déterminé en plus...
JLS - 06/04/2020 | |
|  | |  Acteurs | James Stewart, Jean Arthur, Claude Rains, Edward Arnold, Guy Kibbee, thomas Mitchell, Harry Carey ... |
|  |  |  | | |
|
|
|
|