Little Big Man (1970) |   | film précédent |
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|  Synopsis | Âgé de 121 ans, Jack Crabb, seul survivant du massacre de Little Big Horn, raconte son histoire à un journaliste. Adopté par une famille de Cheyennes, ce visage pâle est surnommé Little Big Man à cause de son immense courage. Un jour, toute sa tribu est massacrée par les Blancs et Jack est alors recueilli par un pasteur et sa femme. Mais le jeune homme est partagé entre ses origines indiennes et son nouveau peuple... |
| |  Ce que j'en dis ! | Tour à tour violent, émouvant, drôle ou triste, Liitle Big Man est un western atypique qui établit une relecture intéressante de la conquête de l'Ouest en faisant tomber le mythe de la Destinée manifeste, une idéologie loufoque selon laquelle la nation américaine avait pour mission divine l'expansion de la « civilisation » vers l'Ouest. Contrairement aux westerns des années 50 ou 60, les Indiens – ou plutôt les Amérindiens - ne sont pas ici considérés comme des sauvages sanguinaires assoiffés de sang mais bien comme des êtres humains - un nom approprié que les Cheyennes se donnaient eux-mêmes d'ailleurs - avec une philosophie de vie en harmonie avec la nature, à l'opposé de celle de ceux qu'ils nommaient alors les hommes blancs.
Dustin Hoffman, dont c'était ici le début de sa carrière, tient avec l'interprétation de son personnage Little Big Man, l'un de ses meilleurs rôles au cinéma ; le rôle d'un homme tiraillé tout au long de sa vie entre deux cultures et/ou civilisations diamétralement antagoniques. Son personnage est sans cesse ballotté d'un camp à l'autre, à la manière d'une balle pendant une partie de ping-pong. Un point pour l'un, un point pour l'autre... jusqu'à la fin ouverte qui nous laisse imaginer quel camp il finira par choisir pour continuer sa vie...
JLS - 02/01/2020 | |
| Le film est l'adaptation du roman Little Big Man (Mémoires d'un visage pâle) écrit par le romancier américain Thomas Berger en 1965. |
|  | Cette œuvre, peinte vers 1872 par John Gast intitulée American Progress est une représentation allégorique de la « Destinée manifeste ». Dans cette scène, une femme angélique (parfois identifiée comme Columbia, la personnification du Progrès aux États-Unis du XIXe siècle), porte la lumière de la « civilisation » à l'ouest avec les colons américains, câblant le télégraphe dans son sillon. Les Amérindiens et les animaux sauvages fuient vers les ténèbres de l'ouest sauvage. source Wikipédia |
|  | Le réalisateur Arthur Penn, Dustin Hoffman et Faye Dunaway sur le tournage du film, pendant la fameuse scène du bain. |
|  | |  Acteurs | Dustin Hoffman, Faye Dunaway, Chief Dan George, Martin Balsam, Richard Mulligan, Jeff Corey, Aimée Eccles ... |
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