Le Caire 1947: l'épidémie de choléra bat son plein. La belle lavandière Saddika vit avec son mari paralytique et son petit fils Hassan dans un sous-sol. Elle rêve du prince charmant et fréquente assidûment les cinémas. Un jour Hassan ramène a la maison Okka, le séduisant montreur de singes, qui découvre facilement la femme dans la mère sacrifiée. Mais Hassan est atteint par la terrible maladie et Saddika mettra tout en oeuvre pour sauver son petit-fils.
Ce que j'en dis !
L'histoire racontée (inspirée du roman homonyme d'Andrée Chedid) est intéressante et émouvante mais la réalisation ne m'a pas convaincu. Je me suis ennuyé ferme pendant tout le film, la séquence musicale (hommage à Gene Kelly) mise à part. Dalida s'en tire très bien en jouant son personnage avec beaucoup d'élégance et de sobriété mais pour ce qui est des autres personnages, ce n'est pas terrible. Mohsen Mohiedine (qui interprète le personnage principal masculin) en fait beaucoup trop, c'est pénible. Quant aux rôles secondaires, ils sont en général fades et peu intéressants. La narration navigue dans le flou, je n'ai pas tout compris. Et puis le film a mal vieilli...