Le Dernier Combat (1983) |   | film précédent |
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|  Synopsis | Après une apocalypse nucléaire, les rares survivants sont en majorité des hommes, les femmes ont pratiquement disparu. Ils semblent n'avoir qu'une seule obsession : s'entretuer ou asservir leur prochain. Les hommes ne peuvent plus parler, sans que l'origine de ce handicap soit révélée au spectateur. Le récit du film suit plus particulièrement le parcours d'un homme, qui tente de survivre dans une ville dévastée. Le protagoniste se réfugie auprès d'un vieux médecin, qui détient une jeune femme dans une pièce de son logement. Ils sont bientôt assiégés par un colosse aux intentions hostiles. |
| |  Ce que j'en dis ! | Bien avant The Artist, en noir et blanc et presque muet, Le Dernier Combat, premier long métrage de Luc Besson, possède beaucoup de qualités et se présente aujourd'hui comme un très bon film d'anticipation. Luc Besson prouve, même s'il a dépassé son budget du départ, qu'on peut réaliser du très bon boulot avec peu de moyens, beaucoup d'imagination et des comédiens bien choisis dont Jean Bouise, le seul acteur connu de l'époque qui avait accordé toute sa confiance au jeune réalisateur.
Le Dernier Combat est aussi le début d'une longue collaboration entre le compositeur de la musique du film, Éric Serra, et Luc Besson : environ une quinzaine de films en commun aujourd'hui. Alors, cette musique de film, on aime ou on n'aime pas. Personnellement, j'aime beaucoup cette bande-son qui paraît parfois complètement décalée avec les images.
Un scénario léger qui tenait sur vingt pages mais une mise en scène inventive qui montrait déjà le très grand talent de Luc Besson, qui a quand même certainement dû s'inspirer d'un autre film post-apocalyptique sorti deux ans plus tôt, je veux parler de Malevil, réalisé par Christian de Chalonge.
JLS - 07/08/2014 | |
| « Pour le personnage du vieux médecin fou, on a pensé à Jean Bouise. J'aimais beaucoup cet acteur, qui correspondait exactement au rôle, mais je ne le connaissais pas... Le problème, c'est qu'il était à l'époque dans l'agence d'acteurs la plus importante de Paris, Artmedia, et que son agent nous avait dit qu'il ne voulait pas faire le film... On l'a contacté par un autre biais - un ami qui le connaissait - et là, on a appris que Jean n'était même pas au courant du projet. Il est venu avec Isabelle Sadoyan, sa femme, à un rendez-vous fixé dans un café. Je lui ai raconté notre histoire, fait lire le scénario de vingt pages, et il m'a dit oui, avec enthousiasme ! C'était quand même gonflé de sa part ! Longtemps après, il m'a raconté : "C'est vrai, tu étais tout jeune, mais on sentait que tu n'étais pas là pour faire le malin, pour briller, tu étais vraiment là pour ton film, tu y croyais, tu l'avais en toi !..." Bien sûr, à l'époque, je n'avais guère d'arguments, si ce n'est la foi, l'envie, la pêche, mon court métrage et mes vingt pages ! Mais, quelque part, il y avait l'essentiel... Après cette rencontre, c'est Jean Bouise qui s'est battu contre Artmedia pour négocier son cachet, en demandant qu'on n'assomme pas ces jeunes sans le sou avec les exigences habituelles : il a fait ça cent fois dans sa vie. Les gens de la profession ne savent pas combien ils doivent à cet homme-là. Il a aidé, encouragé, épaulé tous ceux qu'il a croisés... C'était un être formidable. »
Luc Besson, extrait de L'histoire du Dernier Combat, édition Bordassource WIKIPÉDIA |
| D'un budget de 600 000 francs (soit 91 380 euros), Luc Besson réalisa finalement son film pour la somme de 3 289 949 Francs. Le réalisateur, gérant de sa société de production Les Films du Loup, obtint un délai pour payer sa dette et évita ainsi la faillite. Détail cocasse : son banquier n'accorda à Luc Besson qu'un découvert de 2 500 francs lorsque celui-ci réclama son soutien. source WIKIPÉDIA |
|  | | | |  Acteurs | Pierre Jolivet, Jean Reno, Jean Bouise ... |
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