Il était une fois en Amérique (1984) |   | film précédent |
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|  Synopsis | À New York, à la fin de la prohibition, Noodles se réfugie dans une fumerie d'opium après un coup qui a mal tourné. Plus de trente ans plus tard, il est de retour en ville et se remémore son passé de gangster : de sa jeunesse de voyou dans les années 20, marquée par sa rencontre avec son ami Max et leurs nombreux trafics dans le ghetto juif de la ville, jusqu'à la période de prohibition où leur bande, liée par une profonde amitié, s'enrichit et marque son ascension dans la pègre grâce au commerce illégal d'alcool... |
| |  Ce que j'en dis ! | Violent et appuyé par un romantisme douteux souligné par la musique dégoulinante et larmoyante d'Ennio Morricone, Il était une fois en Amérique est loin d'être le film culte que je m'attendais à voir. Et puis surtout, c'est un film sexiste et obscène qui présente les femmes non pas comme des objets sexuels - ce qui est déjà grave comme propos - mais plutôt comme des chiennes, avec notamment deux scènes de viol difficiles à supporter dans le style « elles l'ont bien cherché quand même », des scènes qui sont filmées de façon à faire porter l'empathie sur le violeur, soit le personnage principal interprété par Robert De Niro... Cette histoire de gangsters, qui s'étale sur plusieurs décennies et qui raconte une amitié virile, est totalement ratée ; c'est lent et beaucoup trop long avec une durée ramenée par la production à 3h49 alors que Sergio Leone voulait en faire un film de 6 heures au départ. L'intrigue est certes intéressante avec une très belle reconstitution d'époque et le scénario est riche mais bon sang, l'image ultra négative que ce film donne de la femme me débecte, sans compter une fin ridicule qui tombe carrément dans le grand guignol ; désolé mais je casse le mythe. Je n'avais jamais vu ce film testamentaire de Sergio Leone qui clôt une trilogie ; c'est chose faite et je pense que je vais me contenter de ses westerns à l'avenir…
Lors de deux entretiens, le réalisateur Segio Leone revient sur le deuxième viol en disant de cette scène qu'il ne s'agissait pas d'un viol mais d'une « scène d'amour » (entretien avec Sergio Leone par Chantal de Béchade et Jacques Zimmer, La Revue du Cinéma N° 395, juin 1984) voire du « cri d'amour » d'un personnage sentimentalement immature (Conversation(s) avec Sergio Leone, Noël Simsolo, 1987). Et bien merde alors, on ne doit pas tous avoir la même notion de l'amour…
JLS - 30/12/2023 | |
|  | |  Acteurs | Robert De Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci, Burt Young, Treat Williams, Danny Aiello, William Forsythe, James Hayden, Larry Rapp, James Russo, Darlanne Fluegel, Amy Rider, Jennifer Connelly, Scott Tiler, Rusty Jacobs ... |
|  |  Origine | États-Unis, Italie |
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